Tous les espaces/coins jeux, en plus des savoirs et des savoirs-faire qu’ils permettent d’acquérir, doivent conduire l’enfant à produire du langage, à entrer en communication avec ses pairs. Le rôle de l’enseignant sera donc de solliciter le plus fréquemment possible les enfants pour qu’ils s’expriment dans ces coins.
Dans son article « Le « parler seul » à l’école entre deux et trois ans : langage et coins-jeux en toute petite section de maternelle », Véronique Bouhris, conclut que comme les ateliers « le coin-jeux favorise les apprentissage langagiers, l’entrée de l’enfant dans le monde social et participe donc à la construction de son identité et de son statut d’élève ».
L’aménagement, le matériel et les activités proposées doivent favoriser à la fois le jeu libre et le développement d’apprentissages. Véronique Bouhris préconise de « prévoir des espaces clos mais fournis matériellement, appartenant à des catégories repérables, afin de favoriser le questionnement lexical, la catégorisation, les représentations symboliques spatio-temporelles et la coordination motrice ». Les enfants pourront découvrir les usages sociaux de l’écrit ; ils auront à leur disposition différents supports (photos des enfants en activité, photos et d’images d’objets, affiches, livres, journaux, revues, écrans, …
Ces coins évolueront dans l’année au niveau des volumes, du matériel, des consignes.
Céline Notebaert